La Surface du Soleil.

Ce gigantesque réacteur à fusion thermonucléaire des atomes d'hydrogène en atome d'hélium est prévu de fonctionner pendant 10 milliards d'années. Le Soleil est une des 200 à 300 milliards d'étoiles composant la Voie lactée, la Galaxie qui accueille le système Solaire et la planète tellurique Terre.

Le Soleil, notre étoile. Pâl Brekke. CNRS Edition

La photosphère. L'énergie solaire est rayonnée dans l'espace à partir de sa surface de dernière diffusion d'une température de 5600° C. Cette couche de gaz chaud de 400 mètres d'épaisseur constitue l'atmosphère du Soleil. Elle rayonne dans l'espace une lumière d'une couleur jaune orangée.

Cette couche granuleuse aux cellules de 1800 kilomètres de section traduit une sorte d'ébullition de surface du plasma solaire. [Le Soleil, notre étoile. Pâl Brekke. CNRS Edition].

Une tache Solaire en gros plan. Observation du satellite TRACE de la NASA (TRACE/Lockheed). [Le Soleil, notre étoile. Pâl Brekke. CNRS Edition : la tache solaire pourrait sans difficulté contenir la planète Terre !

[Le Soleil, notre étoile. Pâl Brekke. CNRS Edition] : plusieurs grosses taches solaires étaient visibles en octobre 2003. (ESA/NASA). Les taches solaires forment des "bubons" à la surface du soleil et correspondent à des zones plus froides de la photosphère, zones refroidies par le champ magnétique plus intense en ces endroits. En ces points solaire le champ magnétique est jusqu'à 10 000 fois plus intense que le champ magnétique de la planète Terre.

La couronne est la partie la plus périphérique de l'astre Solaire. Elle est essentiellement constituée d'hydrogène. Sa température est de 1 à 2 millions de degrés C et la densité y est très faible. La couronne du Soleil est fortement chauffée par le champ magnétique qui émane des courants de convexion internes de l'astre. [Le Soleil, notre étoile. Pâl Brekke. CNRS Edition].

Une étoile brillante résulte d'un équilibre fragile posée entre les forces de gravitation centripètes convergentes qui tendent à faire s'effondrer et se contracter l'étoile sur elle-même et les forces centrifuges d'expansion liées en particuliers aux réactions fortement exothermiques de fusion nucléaire centrifuges et divergentes qui tendent à dilater la Sphère solaire.

De même l'astre Solaire tourne sur lui-même, ce qui génère également des forces de rotation centrifuges et des distorsions du champ magnétique solaire.

L'astre Solaire avec sa surface granuleuse irradiante et une tempête solaire en haut à gauche du cliché.

Lorsque le Soleil aura épuisé ses réserves de carburant hydrogène et qu'il ne synthétisera plus que des atomes de Fer, une réaction de fusion "pauvre" en énergie exo_thermique, l'astre entrera lentement en récession thermique et sera proche de sa fin de vie.

Alors le Soleil se dilatera monstrueusement dans 5 milliards d'années et perdra une grande partie de sa matière périphérique qui sera puissamment projetée dans l'espace. A l'inverse et en réaction le coeur de l'astre se contractera et s'échauffera de nouveau pour finir en naine blanche au centre d'une Nébuleuse stellaire, seules témoins d'un astre Solaire passé...

... à l'inverse les étoiles initialement plus lourdes exploseront en Supernova avec une violence inouie. La fin de vie des astres lumineux et chauds dépend de la masse initiale de l'étoile.

La Nébuleuse du Crabe. Ne reste de ces évènements cosmiques qu'un Rémanent, immense bulle de gaz chaud témoin des évènements passés et de l'explosion de l'étoile hypermassive en une Supernova. Ces explosions sont d'une puissance gigantesque. Ce sont des évènements cosmiques beaucoup plus violents que la naissance d'une étoile naine jaune ou Géante rouge.

LUCY d'Enfer. Le 24 Mars 2022. Une Géante un peu rouge.